Comment globaliser l’accès à la presse dans un marché du travail chamboulé par le télétravail ?

Le 27 janvier 2023

, par Catherine Philibert

 

Blog B2B_Télétravail

 

L’entreprise d’hier proposait bien souvent à ses salariés et à ses visiteurs, plusieurs titres de presse à la consultation : a minima le grand titre de presse quotidienne régionale (PQR), ainsi qu’un ou deux titres phares de la presse professionnelle. Pour certains sans doute, l’habitude s’était-elle installée comme un facteur de socialisation, sur le lieu de travail.

 

Une première vague de bouleversements : l’arrivée d’Internet et la digitalisation

 

Puis, le Web est arrivé comme un tsunami sur la presse papier. De nouveaux concurrents ont émergé, en même temps que les modes de consommation de l’information se transformaient profondément. Citons l’apparition des UGC « User Generated Content », modèle où le lecteur devient à son tour producteur de contenu. 

Mais ce n’est pas le seul bouleversement, d’autres changements sont apparus, entraînant pour certains la mort annoncée de la presse papier. 

  • Tout d’abord le lecteur est affranchi de la contrainte du lieu. C’est un grand pas concernant la PQR, qui, avant Internet, n’était consultable que dans sa région d’origine. Ainsi, pour lire le courrier picard à Nice, il fallait le faire expédier, et accepter un décalage temporel.
  • Ensuite, les réseaux sociaux se sont mis à concurrencer la presse traditionnelle, et notamment Twitter est devenu le roi de l’immédiateté, de l’information flash, du scoop brûlant. Par exemple, la nouvelle des fusillades de Strasbourg en décembre 2018 a été annoncée par des personnes confinées dans les restaurants alors que le terroriste sévissait dans les rues du centre-ville. 

Du fait de cette information en quasi-temps réel, de cette liberté gagnée par rapport aux contraintes spatiales, de plus en plus on a lu sur écran, et de moins en moins sur papier. La mutation était déjà en cours, on revient rarement en arrière sur une liberté gagnée. 

 

La crise sanitaire : une seconde vague, à plus fort impact qu’il n’y paraît…

 

Puis ce fut la pandémie, avec ses vagues de confinement plus ou moins strictes, entraînant pour de nombreux salariés, l’obligation de travailler à partir de leur domicile, de ne plus se rendre à leur bureau. 

Nous ne reviendrons pas ici sur les bouleversements occasionnés par ces nouvelles modalités de travail, rendues possibles par les solutions digitales qui commençaient à fleurir. Les recruteurs voient s’ouvrir des perspectives pour trouver les « talents » qu’ils recherchent, en offrant des postes en distanciel. 

Les managers doivent revoir leurs pratiques. Les bureaux se vident, avec des équipes qui ne sont plus sur site que 3 jours par semaine. L’information professionnelle doit trouver sa place ailleurs que sur le lieu de travail. Pourtant, à la veille de la crise sanitaire, plus de la moitié des personnes qui lisent régulièrement la presse était déjà passée sur les versions en ligne : 54 % de lecteurs digitaux qui se répartissaient comme suit : 27% sur mobile, 18% sur ordinateur et 9% sur tablette) - chiffres ACPM Alliance pour les chiffres de la presse et des médias. Restent les 38% qui ne lisent que sur papier… si l’étude n’apporte pas d’information en terme d’âge, on peut raisonnablement penser que ce chiffre concerne majoritairement des générations âgées, d’ores et déjà en retraite. 

 

La presse vient au-devant de ses lecteurs

 

Alors que chaque titre de presse a sa version « .fr », que l’« e-abonnement » se généralise, sont peu à peu apparues les plateformes digitales. 

La plateforme Cafeyn offre l’accès à plus de 2000 titres tant à titre individuel que collectif pour les entreprises, administrations, comités d’entreprises, médiathèques/bibliothèques. 

Avec des abonnements adaptés aux spécificités de chacune de ces structures, Cafeyn permet l’accès à une palette de titres incroyablement riche. A partir d’un ordinateur ou en mobilité, chacun peut lire, et même écouter des articles extraits de ses titres préférés. 

L’entreprise qui souscrit un abonnement pour ses salariés apporte un atout supplémentaire aux modalités de travail d’aujourd’hui, elle améliore aussi l’expérience collaborateur, un atout à envisager sérieusement pour la marque employeur (attractivité pour les candidats et fidélisation des salariés en place).

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